Le Cameroun, l’Afrique, l’Europe, et l’Occident, en octobre 2024 sont suspendus aux lèvres du ‘Cameroun’.

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Le Cameroun, l’Afrique, l’Europe, et l’Occident, en octobre 2024 sont suspendus aux lèvres du ‘Cameroun’.

En clair, les Camerounais et le reste du monde son accrochés à l’absence sous silence du Président Paul Biya de son pays. Folles rumeurs et égarements analytiques sur les media conventionnels et électroniques, vont s’arrêter avec le ‘retour triomphal’—extrait du titre phare de l’ensemble des media nationaux et étrangers—du chef d’État camerounais, le 21 octobre 2024. Un retour plein de symboles qui fait de ce voyage, l’un des plus disséqué, analysé et commenté, mondialement.

Retour riche en contrastes

Entre silence des institutions et la bataille entre ‘il vit contre il est mort,’ le chef de l’État camerounais, regagne son pays le 21 octobre 2024 en provenance de l’aéroport de Genève Cointrin, non pas sur le dos d’un ânon (Matthieu 21:1-11; Jean 12:27-36). Mais à bord d’un Boeing 767-2DXER immatriculé P4-CLA, exploité par la compagnie néerlandaise COMLUX. Il descend de l’avion visiblement et manifestement en forme. Très en forme. De la vaillance, de la force, de la souplesse, de l’adresse, c’est ce que ses 92 ans reflètent.

L’histoire de cette entrée triomphale à Yaoundé est riche en contrastes et en symboles qui ont des applications concrètes pour les Camerounais, les Africains, et les occidentaux. Il marque un point d’arrêt aux rumeurs alarmistes sur son état de santé. Voire sur sa mort. Mets un coup de frein à l’envie occidentale de briser la stabilité de la nation camerounaise. Et confirme qu’il reste le maître des institutions républicaines.

Ce retour n’est pas celui d’un conquérant à la tête d’une armée triomphante, pour dominer par la force les nécrologues, les croque-morts, et les vendeurs de mensonges. Il est venu en humble serviteur avec amour, et a conquiert les cœurs et les esprits des Camerounais. En retour, ces derniers lui ont exprimé leur sentiment de joie. Les rues de la ville lui sont ouvertes. Et en tant que la tête des institutions, il est monté à son palais entre deux cordons humains.

Bureau de travail sur le tarmac

A peine a-t-il posé les pieds au sol, qu’il transforme le tarmac en bureau de travail. Il donne des instructions. Chaque gestuel qui accompagne ses recommandations—au Ministre d’État, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh—, montre un presque centenaire pétillant de forme et athlète par rapport à son âge. Les instructions qu’il donne sont la suite du travail qu’il a abattu pendant ses sept semaines de réclusion à Genève. Traitant entre autres les dossiers en provenance de Yaoundé. Les premières répercussions sont enregistrées le lendemain de son retour. Il opère des mutations dans l’armée. Et accélère la préparation du projet de loi de finances pour 2025.

Outre ce plan fixé par les objectifs des cameras sur le tarmac de l’aéroport N’Simalen, deux autres plans sont captés. Le second projette l’attitude de la première Dame Chantal Biya. Habituellement vêtu de rouge ou de rose ou d’une couleur unie, cette fois, elle a mis par dessus sa robe rouge, un petit gilet-veste bleu. Ce bleu n’est pas anodin. Il représente la couleur du ciel et l’oracle qui allait annoncé des décisions d’une haute importance. Alors, elle s’est tenue à bonne distance pour laisser le maître transmettre ses instructions. Le regard et sa posture ‘trahissant(?)’ l’épaisseur du message présidentiel. Un autre plan des cameras c’est l’ensemble des officiels qui s’était mis à l’écart des deux premiers plans. Chacun plongé dans ses réflexions.

Ces différents angles de vue forment un triangle politique, traditionnel et spirituel. Figure géométrique la plus solide depuis l’Égypte ancienne, qui donne à ce meeting sur le tarmac, la profondeur des œuvres qui attendent le gouvernement avant les élections d’octobre 2025. Échéance qui engage les Camerounais, une opposition mal structurée, non-organisée, et l’occident prêt à prêter main-forte aux déstabilisateurs qui nagent le dos à découvert.

Au-delà de la mêlée

Pas un seul mot pour ses détracteurs. Beaucoup d’entre eux ne croyaient pas en son retour. Ils espéraient qu’‘on le ferait’ rentrer pour le mettre auprès de ses ancêtres.

Pour alimenter la mort tant souhaiter du Président Biya, ils ont mis ensemble ‘les discours de haine [qui] chargent le fusil [et] la désinformation [qui] appuie sur la gâchette.’ Pour emprunter l’analyse Chris Tucker, Directeur exécutif du projet ‘Sentinel,’ un organisme canadien dont l’initiative ‘Hatebase’ surveille sur diverses plateformes les mots qui sont susceptible de susciter la violence dans le monde réel. ‘Et c’est le genre de relation [remarque t-il] que nous avons fini par comprendre au fil des ans’ au Cameroun.

Surtout qu’‘il est maintenant théoriquement possible pour tout être humain disposant d’une connexion Internet de devenir un producteur de ce type de contenu.’ Poursuit-il. Ce qui est la spécialité des ‘ingénieurs’ camerounais de haine et de désinformation, parqués en occident. Alimentés par leurs relais installés au Cameroun dans l’administration (basse/haute), et dans les media. Une meute qui se mobilise pour et à la suite de discours de haine.

Entre ces porteurs de haine et les fausses ONGs qui prônent des unions de contre-nature, et les faux groupes humanitaires qui cherchent chaque fois à rapprocher une allumette de la chambre à gaz, existe une relation fusionnelle dans le ‘crime(?).’ Les uns collectent les informations, les dossiers confidentiels, écrivent des billets, envoient à leurs complices qui les divulguent contre le renchérissement de leurs comptes. Le retour du président camerounais a renvoyé leurs envies mortifères au calendes grecque.

Valse de l’année

En attendant, Biya joue avec les dates et ils dansent. Le 9 juin 2004 alors que les spéculations le donnaient mort, il a déclaré. ‘Des gens s’intéressent à mes funérailles. Je leur donne rendez-vous dans 20 ans.’ vingt ans plus tard, le 21 octobre 2024, il fait valser le monde entier en leur offrant le voyage le plus commenté de l’année.


Feumba Samen/Jérémie Ziri

ATN

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