LE CAMEROUN EST-IL UN ÉTAT DE DROIT OU UN ÉTAT DE PEUR ?

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LE CAMEROUN EST-IL UN ÉTAT DE DROIT OU UN ÉTAT DE PEUR ?

Quand on dit que « le Cameroun est un État de droit », cela signifie que le pays est censé être gouverné par des lois, et non par des décisions arbitraires ou la volonté d’individus, même pas celle du président.

Idéalement, être un État de droit signifie :

1. Que le gouvernement doit suivre strictement la Constitution et les lois ;
2. Que les citoyens doivent avoir accès à la justice ;
3. Que le pouvoir doit être limité par des mécanismes de contrôle juridiques.

Mais en réalité, beaucoup de Camerounais et d’observateurs affirment que les lois sont souvent ignorées ou appliquées de manière sélective, et que les lois du Cameroun ont été faites par les puissants, pour les puissants, contre les faibles.

La justice camerounaise n’est pas indépendante, et il n’existe absolument aucun pouvoir législatif fonctionnel au Cameroun. L’Exécutif, en particulier la Présidence, domine les autres institutions, viole la Constitution, la réduit à un simple journal, et la modifie même à sa guise. C’est pourquoi la corruption et l’impunité ont affaibli l’État de droit au Cameroun.

Dans un État de droit, la Constitution est suprême. Mais dans le cas du Cameroun, Paul Biya est au-dessus de la Constitution. Dans un véritable État de droit, le président est soumis à la loi. Cependant, au Cameroun, Paul Biya et ses ministres, gouverneurs, préfets, sous-préfets, policiers, gendarmes, militaires, directeurs, etc., sont au-dessus de la loi.

Dans un État de droit, la justice est aveugle et peut frapper n’importe qui sans crainte ni faveur. Mais au Cameroun, la loi est interprétée et appliquée selon la personne concernée.

C’est donc une moquerie envers le peuple camerounais, et une faute historique, que d’affirmer que le Cameroun est un État de droit. Quiconque ose dire cela souffre soit d’hypo-ignoramia, soit est un menteur pathologique.

De quel Cameroun parlez-vous ?

Du Cameroun de Paul Biya, où la liberté d’expression, la liberté d’association, la liberté d’opinion et même la liberté de rêver grand sont diabolisées ? Ce pays ne peut pas être qualifié d’État de droit.

Je défie quiconque de me contredire : le Cameroun est un État de peur ! Même les fanatiques du RDPC au pouvoir et les hauts responsables du gouvernement opèrent dans un climat de peur. Bien qu’ils n’aiment pas ce qui se passe dans le pays, ils ont peur d’exprimer leurs pensées, car ils vivent dans la peur et l’anarchie.

Un véritable État de droit n’accepterait pas la corruption ouverte, comme celle qui se produit quotidiennement avec les militaires, les gendarmes et les policiers qui perçoivent des pots-de-vin au vu et au su de tous.

Certains qui affirment sans honte que le Cameroun est un État de droit vivent eux-mêmes dans une peur absolue. Dans un État de droit, les partis politiques seraient autorisés à tenir des meetings en public ; les campagnes pour les élections présidentielles auraient déjà commencé depuis longtemps. Mais Paul Biya donne honteusement aux autres partis politiques le droit de faire campagne seulement trois semaines avant le scrutin.

Si le Cameroun était un État de droit, il ne serait pas le seul cas où le parti au pouvoir, le RDPC, est le seul à pouvoir organiser des rassemblements publics, tandis que les autres en sont interdits.

Paul Biya est un tyran à la tête d’un système tyrannique appelé Cameroun, un État à parti unique où le RDPC contrôle 99,9 % du pouvoir législatif, judiciaire et exécutif. C’est la honte du millénaire.

Tous ceux qui défendent le régime Biya et ceux qui appellent à sa candidature pour un nouveau mandat de sept ans, après 43 ans d’échec et de recul pour le Cameroun, le font par peur. La majorité de ceux qui soutiennent la candidature d’un Biya âgé de 93 ans le font sous la contrainte. Ces personnes sont cruelles, sans cœur et sans scrupules.

Voici les principes clés d’un « État de droit » :

1. Suprématie de la loi :
Tous les individus et institutions, y compris les dirigeants, sont soumis à la loi.

2. Séparation des pouvoirs :
Le législatif (fait les lois), l’exécutif (les applique) et le judiciaire (les interprète) sont indépendants et se contrôlent mutuellement.

3. Respect des droits fondamentaux :
Les droits et libertés des citoyens (comme la liberté d’expression, d’association, et le droit à un procès équitable) sont protégés et applicables par la loi.

4. Justice indépendante :
Les tribunaux doivent être à l’abri de toute influence politique ou corruption, pour pouvoir appliquer la loi de manière équitable.

5. Responsabilité et transparence :
Les fonctionnaires doivent suivre les procédures légales et peuvent être tenus responsables de leurs fautes.

Le Cameroun de Biya est très loin des standards minimaux d’un État de droit.


Conclusion

Dire que le Cameroun est un État de droit n’est qu’une déclaration constitutionnelle ou une illusion théorique. En réalité, l’État de droit véritable n’existe pas. Chaque Camerounais vit dans la peur et la panique y compris, mais sans s’y limiter, la famille Biya, les membres du gouvernement, et l’homme ordinaire.
Le Cameroun n’est pas un État de droit, mais un État de peur, et cela fait partie des réformes majeures que nous nous engageons à réaliser si nous sommes élus : bâtir une nation où chacun peut vivre libre, où chaque voix compte, et où personne n’est en danger pour avoir rêvé grand ou pour avoir été patriote.


Success Nkongho
Le Libérateur et Unificateur

PNB

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