Confrontation Trump — Zelensky : L’admirable courage de Zelensky et l’affirmation de la politique-business de Trump.

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Confrontation Trump — Zelensky : L’admirable courage de Zelensky et l’affirmation de la politique-business de Trump.

La diplomatie est ‘‘la pratique de représenter son pays auprès d’un pays étranger ou dans les négociations internationales. Elle vise à concilier les intérêts respectifs des pays et à régler des problèmes sans recours à la force.’’ En d’autres termes, ‘‘la diplomatie est un art des négociations entre gouvernements.’’ La conduite des relations internationales se fait par l’entremise de diplomates professionnels. La diplomatie est un art complexe. Sur ce tracée, Mike Lawler élu Républicain à l’Assemblée de l’État de New York de 2021 à 2022 avant d’entrer à la Chambre des représentants des États-Unis en 2023 dit, « la diplomatie est difficile et il y a souvent de graves divergences d’opinion et des échanges houleux à huis clos ». Se référant à la visite du président Ukrainien aux États-Unis, il fait savoir que, le fait que le scandale Trump (JD Vance) et Zelensky « se soit répandu au grand jour a été un désastre ».

Bud Spencer et Terence Hill réincarnés en Trump et Vance

C’est connu maintenant, Trump fait la « politique-business » et non la diplomatie. Les intérêts économiques de son pays prévalent sur les considérations morales.

Les exigences et codes diplomatiques ne l’intéresse pas tout comme le sens de l’honneur. Tous les moyens pour atteindre ces objectifs de la « politique-business » sont bons même se battre contre un adversaire effacé. Cette fois, c’est Volodymyr Zelensky un adversaire épuisé, qu’il a trouvé pour ses atteindre ses ambitions. Enfermé depuis plusieurs mois à « Bankova », l’équivalent du « Palais de l’Unité » de Yaoundé, de la « Maison Blanche » à Washington, ou de l’Élysée à Paris. Un homme seul. Entouré de quelques rares fidèles comme cela arrive très souvent lorsqu’un régime en difficulté, qui tient à une ficelle et sur le point de capituler, vit ses derniers jours. Expression empruntée au Président de la République de Cote d’Ivoire Alassane Ouattara ; Un désastre politique ; Une catastrophe économique ; Une piètre référence sociale. Malheureusement, modèle phare de Maurice Kamto, président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).

Malgré la fatigue de trois ans de guerre infondée qu’il mène contre la Russie agressée et le bloc qui veut un monde multipolaire, Volodymyr Zelensky, pris en tenailles face aux cameras du monde par deux caïds, Trump et Vance, sonne la révolte. Tenace. Persévérant. Obstiné. Parfois silencieux, il écoute. Puis rebondit pour l’atteinte d’un seul but : récupéré ce qui lui reste de son pays qu’il a mis en lambeaux par excès de zèle, poussé à la résistance l’Union Européenne, la Grande Bretagne et les États-Unis de Joe Biden. Doté d’une volonté inébranlable, il ne se laisse pas facilement influencer. Il s’accroche fermement à ses convictions. Malgré les opinions contraires, il résiste aux assauts du couple Trump-Vance. Ce désastre diplomatique vous amène à regarder les films de Bud Spencer et Terence Hill réincarnés en Trump et Vance dans le Bureau Ovale.

Le Chef du Parlement démocratique à la Chambre des Représentants (New York), Hakeem Jeffries ne dit pas le contraire chose. Cette ‘‘réunion (…) a été épouvantable et ne servira qu’à enhardir davantage Vladimir Poutine, un dictateur brutal’’. A son avis, ‘‘les États-Unis ne doivent pas récompenser l’agression russe et continuer à apaiser Poutine.’’ Le leader des démocrates du Senat, Chuck Schumer (New York), est de cette école anti-Poutine. ‘‘Trump et Vance font le sale boulot de Poutine.’’ Affirme-t-il avant de signifier l’engagement des « Démocrates du Sénat de se battre sans cesse pour la liberté et la démocratie.’’

Embuscade planifiée

Cette scène ubuesque fait dire au Sénateur Chris Murphy (Connecticut), que ‘‘C’était une embuscade planifiée destinée à embarrasser le président Zelensky afin de profiter à Vladimir Poutine. C’était un embarras. C’était une abomination. Ce que vous avez vu.’’ Il renchérit. ‘‘C’est la puissance américaine détruite dans le monde alors que tout le monde regarde le président Trump devenir le « chien de Poutine » d’un dictateur brutal à Moscou.’’

Cette embuscade tendue par Trump et Vance qualifiés de « chiens de Poutine » donne l’occasion à Zelensky de se prouver autrement. Il manifeste sur le tatamis dressé par Trump-Vance, son indépendance psychologique ; Prend position ; Donne son point de vue ; Fait valoir ce qu’il estime juste et légitime pour son pays. Bien que se sachant en position de faiblesse, Zelensky ne s’avoue pas vaincu face aux adversaires coriaces (Trump-Vance) qui ont choisi comme ring le Bureau Ovale. La date du combat étant le 28 février 2025. Les reporters (accréditation à leur discrétion) ; Les arbitres (le Congrès Américain assisté de la population américaine) ; Le titre en jeu (deal sur les terres rares) ; Coup de sifflet final (donner par l’humeur de Trump). Dans cet environnement hostile, Zelensky a puisé dans sa personnalité et ses ressources singulières pour porter les coups. Au point que, le Secrétaire d’État Marco Rubio, s’est demandé ‘‘si les Américains pourrez à nouveau faire des affaires avec Zelensky.’’

Éviter d’être un aventuriste

Cette situation conflictuelle, orageuse, houleuse, lui permet d’affirmer son moi dans un monde sujet à controverse. Volodymyr Zelensky qui n’est pas un modèle politique, ni un stratège à suivre, a le mérite d’avoir enseigner au reste du monde que face à l’adversité, quel que soit l’adversaire, même si vous êtes auteur de votre bêtise, il faut à un moment donné de l’histoire, éviter d’être un aventuriste.

Pour certains, Trump aurait livré l’Ukraine et l’Europe à Poutine avant son entrée à la Maison Blanche. Tara Varma (chercheuse invitée à la Brookings Institution, un groupe de réflexion américain), explique pourquoi. ‘‘Lors d’un rallye politique début 2024 dans le sud des États-Unis, Donald Trump a dit qu’il encouragerait Vladimir Poutine à faire ce qu’il souhaitait à des pays qui ne contribueraient pas à hauteur de 2% de leur PIB en dépense de défense, qui est un engagement que les Alliés (OTAN) ont pris il y a 10 ans.’’ Cette déclaration selon elle, ‘‘remet en cause… la crédibilité de l’Alliance vis-à-vis de Poutine.’’

Tout n’est pas perdu pour Zelensky

Pour ceux qui veulent remettre le Zorro de Kiev en selle, le 28 février 2025 était ‘‘une mauvaise journée pour la politique étrangère américaine.’’ Fait remarquer Don Bacon élu Républicain du Nebraska à la Chambre des représentants qui pointe l’agressivité de Trump-Vance contre Zelensky, ‘‘qui devrait au contraire être soutenu.’’ Car, ‘‘l’Ukraine veut l’indépendance, le libre marché et l’État de droit. Elle veut faire partie de l’Occident.’’ Sur ce plaidoyer, Bacon met a l’index la Russie. Il écrit. ‘‘La Russie nous déteste, nous et nos valeurs occidentales. Nous devons être clairs sur le fait que nous défendons la liberté.’’ Argumente t-il. Ainsi, entre les « frontistes anti-Poutine » et les « coalisés pro-Trump », il y a un « front-médian » caractérisé par son penchant pour le « camp-Zelensky ». Il sont sur le terrain du lobbying malgré les attaques unilatérales de Trump contre le « dictateur » Zelensky qui a selon ses termes « joué Joe Biden comme un violon ».

Au rang de ces « intermédiarités », Brian Fitzpatrick élu Républicain de Pennsylvanie à la Chambre des représentants qui estime qu’‘‘il est temps de mettre de côté les émotions compréhensibles et de revenir à la table des négociations’’. Sur ce fuseau, Richard Blumenthal Sénateur du Connecticut au Congrès des États-Unis ‘‘espère sincèrement que les pourparlers pourront reprendre ou être rétablis, et que cet événement [réunion Trump-Zelensky concernant l’avenir de l’Ukraine] ne fera pas dérailler le soutien continu’’ des États-Unis à l’Ukraine. ‘‘J’ai le ferme espoir que la coalition que nous avons au Congrès et c’est une coalition bipartite très forte saura convaincre l’administration et d’autres que nous avons un intérêt à long terme en matière de sécurité nationale en Ukraine qui l’emporte sur l’agression éhontée de Poutine’’ ; Force Blumenthal dans son analyse.

Contre Vance qui réclamait un « merci » à cor et à cri, la Sénatrice Amy Klobuchar du Minnesota en réponse écrit. ‘‘Réponse à Vance: Zelensky a remercié notre pays à maintes reprises, en privé et en public. Et notre pays remercie lui et les patriotes ukrainiens qui ont tenu tête à un dictateur, enterré les leurs et empêché Poutine de s’étendre au reste de l’Europe.’’ Pour exprimer son dégoût de Trump et Vance, elle écrit, « Honte à vous ».


Feumba Samen Benediction

PNB

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